Le mot cho ku rei, bien que généralement écrit en katakana, alphabet phonétique japonais utilisé pour les mots étrangers et les noms propres, peut s'écrire avec deux kanji, choku et rei.
Vous ne pouvez utiliser cCe symbole de manière active qu'après avoir reçu l'initiation 2eme degré Usui.La traduction donnée par Takata est "place le pouvoir spirituel ici".
Une traduction plus littérale pourrait être "en présence des esprits".
Le symbole chokurei est le symbole du pouvoir, il est utilisé pour appeler l’énergie à un endroit, pour augmenter le courant de reiki, pour aider à la concentration.
Il peut être tracé avec la paume de la main, ou visualisé. Il peut être utilisé pendant un traitement, ou sur de la nourriture, sur un objet, un lieu...
Il s’utilise également en conjonction avec les autres symboles (symbole du traitement à distance, symbole mental). On peut également utiliser le symbole chokurei comme une amulette de protection.
Comme tous les autres symboles reiki, chokurei peut également être utilisé comme un mantra, à voix haute ou intérieurement, pour aider à la méditation, ou pendant un traitement.
En japonais, on parle de kotodama dans le shinto, et de jumon dans le bouddhisme ésotérique. Quel que soit le mot qui est utilisé cette pratique est équivalente à celle des mantras en Inde.
Bon nombre de maîtres ont intégré cette pratique en occident de façon assez variée, souvent dans le dogmatisme.
On entend souvent dire que si l’on prononce mal les symboles, cela peut avoir un effet négatif. Non seulement il n’y a pas de raison à cela, mais la plupart des personnes qui m’ont dit cela pensaient qu’il fallait rouler les "r", alors que ce son n’existe pas vraiment en japonais et pour l’exemple du symbole chokurei la prononciation japonaise se rapproche plutôt de "tchokouléie" que de "tchokourrréie". De plus, dans la pratique du kotodama, les mots ne sont pas prononcés tel quel. On suppose que du temps de Usui, le kotodama utilisé pour le symbole chokurei était "o" "kou" "éie".
Dans la pratique du kotodama, on inspire longuement, puis, à l’expiration, on fait vibrer le mot, tout aussi longuement, puis on inspire à nouveau, ... Le son ne doit pas être centré au niveau du nez ou de la gorge, mais au niveau de la bouche. Il doit la faire vibrer entièrement. Si la pratique du kotodama ne vous inspire pas, vous pouvez tout aussi bien utiliser le nom du symbole comme mantra.
Voici le premier symbole dessiné par Takata :